De Las Galeras, revenir pratiquement sur Samana (à 2 km environ avant d'y arriver, juste avant une grade descente), prendre une route sur la droite qui mène à une vilaine piste d'une dizaine de kilomètres, en cours de route deux gués à franchir et de jolis dénivelés ... Seuls les 4x4 et les motos passent. La récompense est au bout : une des plages les plus sauvages de l'île, plus, pour reprendre des forces, un petit restaurant-paillote (un petit conseil : les plats dominicains sont très copieux et pas cher du tout , puisque pour 100 pesos nous avons eut droit à une salade de choux blancs + poulet frit + beignets de bananes plantins + riz - portion d'une personne largement suffisante pour 2 voir pour 3 personnes.

Sur le chemin du retour, vous pouvez vous arrêter à la plage de Las Flechas (cette plage a été le lieu de la première bataille de l'histoire entre espagnols et indiens ciguayos le 13 janvier 1493; pour l'anecdote, les volées de flèches étaient si denses que Christophe Colomb crut que la nuit était tombée brutalement). Cette plage est facilement repérable, elle a été aménagée par un Français, propriétaire d'un restaurant "L'Anacaona", où l'on peut déguster des poissons à "tomber".

De Las Galeras, revenir également sur Samana, et après avoir parcouru 5 km environ, tourner à droite et filer droit devant. Possibilité d'y accéder soit par un bateau de pêcheur, soit en longeant la côte à pied (un petit peu plus long). On traverse des collines et des forêts superbes, quelques petits hameaux campagnards ponctuent le paysage. C'est une des plus belles plages du pays : sauvage, quasi-désertique, s'étendant sur plusieurs kilomètres. Tout au bout, un petit lac d'eau douce offre une baignade plus rafraîchissante que la mer.