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PRÉSENTATION DE L'ÎLE
GEOGRAPHIE -
CLIMAT - FLORE -
FAUNE - HISTOIRE - TRADITIONS
- CIGARES- RHUM
LA CUISINE DOMINICAINE
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Données |
République Dominicaine |
France |
Superficie |
48.380 km2 |
543.965 Km2 |
Démographie |
Env. 8.000.000 Hab. |
Env. 58.700.000 Hab. |
Densité |
160 Hab./Km2 |
110 Hab./Km2 |
Capitale : Santo Domingo
Langue : Espagnol
Monnaie
: Peso Dominicain (RD$) - 1 Euro = 35 pesos
Villes principales : Santiago de Los Caballeros, San
Pedro de Macoris, Higuey,
San Francisco de Macoris, Puerto Plata.
INFORMATIONS PRATIQUES :
Conditions d'entrée :
Validité du passeport français : au moins 6 mois;
Visa : le visa n'est pas requis pour un séjour de moins de trois mois.
Mais il y a obligation d'acquérir une carte de tourisme, soit au Consulat
Dominicain à Paris (100 FF), soit a l'aéroport d'arrivée (10 US$);
Vaccins : aucun vaccin n'est exigé ;
Taxe de départ : obligation de payer la somme de 10 US$ avant de quitter
le pays.
Liaisons avec la France :
Distance : 8 500 Kms - Durée de vol : 9h00 (avec escale, compter
1Oh)
Compagnies aériennes assurant un service régulier :
- Air France : 4 vols par semaine (Paris/St Martin/St Domingue/Paris) les
lundi, jeudi, vendredi et samedi.
- Nouvelles Frontières : 1 vol hebdomadaire, chaque jeudi.
- American Airlines : tous les jours via New York ou Miami.
- Iberia : tous les jours via Madrid.
Décalages horaire par rapport à la France :
moins 5 heures en hiver et moins 6 heures en été.
Juste en
dessous du Tropique du Cancer, la République Dominicaine occupe les deux tiers
de la partie orientale de l'île d'Hispaniola qu'elle partage avec Haïti. Située
au coeur des Grandes Antilles, entre Cuba à l'ouest et Porto Rico à l'est. Elle
est le 2ième plus grand pays des Caraïbes derrière Cuba. L'île est hyper bien
desservie en moyens de transport, on a que l'embarras du choix : bus
luxueux (WC,climatisation, télé) qui relient les principales villes de l'île,
guagua (petits bus locaux plus ou moins confortables suivant état),
moto-conchos, taxis.
La multitude de paysages constitue un des grands atouts de l'île où se côtoient
de magnifiques régions toutes aussi dissemblables les une des autres. Quatre
hautes chaînes montagneuses, parallèles, barrent le pays du nord-ouest à l'est,
entrelacées en leur milieu de collines. C'est cette trame rocheuse qui dessine
le pays et, tel un rideau, en isole les régions.
Au centre, cernées d'un écheveau de rivières et de ruisseau, de déroulent les
grandes plaines fertiles de la vallée du Cibao. Le nord-ouest de l'île présente
un visage aride, marqué par des déserts d'épineux et de cactus qui surgissent au
bout des paysages tropicaux et luxuriants de la côte d'Ambre.
De même, dans la région du sud-ouest, rizières, bananeraies, plantations de
canne à sucre, de manguiers et de papayers s'arrêtent brusquement pour laisser
place à un paysage semi désertique, presque hostile.
L'est de l'île a tout d'une carte postale panoramique : baies striées de
turquoise et bleu marine, ourlées de longues plages nacrées et tapissées à perte
de vue de cocoteraie.
LE CLIMAT
:
la République
Dominicaine possède un climat chaud, subtropical, qu'adoucissent de légers
alizés. la température moyenne est de 25°C avec des pointes l'été à 38°c env.
Dans les montagnes elles peuvent descendre jusqu'à 0° en hiver et 15° en été.
Dans les plaines désertiques, notamment autour du lac Enriquillo et sur l'île
Cabritos le thermomètre peut facilement atteindre les 50°c.
On distingue une saison d'été (mai à
septembre) ave un maximum de chaleur au mois d'août, et une saison d'hiver
(octobre à avril) où les températures sont plus fraîches. Toutefois, à paysages
variés, climats variables. Ainsi, grâce aux alizés qui arrivent du nord-est, et
à la barrière montagneuse qui agit comme un filtre sur les nuages, les régions
de Barahona au sud et de Monte Cristi au nord-ouest sont davantage épargnées par
les pluies que celle du nord et de l'est qui les reçoivent de plein fouet.
Cependant, pas d'inquiétude quand même : la République Dominicaine totalise
environ 240 jours d'ensoleillement.
LA FLORE :
La flore dominicaine totalise près de 200 genres endémiques et est riche
d'environ 8000 espèces de plantes, fleurs et arbres. Les régions plus fraîches
et humides des montagnes dominicaines offrent une végétation unique sous ces
latitudes (acajou, cèdres, conifères, ...) . Les palétuviers poussent en
abondance dans les eaux calmes et basses des lagunes. Les régions arides sont
couvertes d'une végétation subtropicale de bosquets et de steppe sèche, de
broussailleux et de cactus cierges. Dans les vallées, grandissent d'innombrables
arbres à fleurs comme l'Immortelle, plantée au milieu des cacaoyers pour leur
donner de l'ombre et d'éclatants flamboyants aux fleurs rouges. on trouve
également des arbres à pains, des arbres fruitiers, des calebassiers, des arbres
de vie, etc ... Sur le littoral, il faut se méfier des mancenilliers aux "fruits
défendus" que les premiers conquérants appelèrent pommes de la mort. Cet arbre
au feuillage vert luisant porte de petites pommes très toxiques.
La flore de l'île est une immense mosaïques de couleurs : bougainvillées aux
bractées pourpres, oranges et roses, hibiscus aux corolles multicolores,
frangipaniers aux fleurs roses ou blanches, héliconias qui ressemble à des
griffes, oiseaux-de-paradis rouges et jaunes que l'on appelle ainsi car leurs
fleurs évoquent le profil d'un oiseau.
LA FAUNE :
L'une des fiertés de
la République Dominicaine sont ces reptiles, que l'on peut voir dans le parc
national du lac Enriquillo : iguane "rhinocéros" ou "ricords"et crocodile
américain. L'île possède également quatre grande variétés de tortues dont
la magnifique tortue à écailles. Vivent également dans les eaux dominicaines les
manaties ou lamantins (les sirènes d'Homère), et le solenodonte,
petit mammifère insectivore genre marsupilami, qui est une des
espèces endémique de l'île. Il est à signaler que tous ces animaux sont des
espèces protégées par les autorités dominicaines.
Parmi les mammifères que vous aurez peut-être
la chance de croiser, le plus impressionnant est sans conteste est la
baleine à bosse qui vient dans les environs de la péninsule de Samana afin
de s'y reproduire. De janvier à mars, plusieurs milliers de spécimens viennent
s'ébattre et mettre bas au large des côtes dominicaines.
En revanche, la faune avicole y
particulièrement abondante, il y a plusieurs milliers d'espèces d'oiseaux :
colibris, flamands roses, coticas (petit perroquet vert), frégates, faucons,
spatules roses, pélicans bruns, hérons, ibis, etc... les entomologistes eux non
plus ne seront pas déçus, en effet, les papillons et insectes abondent dans les
montagnes comme dans les vallées.
Quand à la vie sous-marine, elle est riche en
variétés et éclatante de couleurs. Elle abrite une foule de poissons
multicolores aux formes étranges: balistes, poissons perroquets, poissons
chirurgiens, poissons hérissons, capitaines ... qui rivalisent de beautés avec
les coraux de forme ovale (Cerveaux-de-Neptune), les anémones, les étoiles de
mers aux formes et aux couleurs diverses et les éponges tubulaires aux teintes
rouge-orangé.
UN PEU D'HISTOIRE
:
Avant l'arrivée des Européens en 1492, l'île
s'appelait Quisqueya (la mère de toutes les terres) et connaissait
la civilisation la plus avancée des Antilles, celle des indiens Taïnos,
de souche Arawak, venus de l'embouchure de l'Orénoque environ 800 ans
avant l'ère chrétienne. Christophe Colomb découvre l'île le 6 décembre 1492, en
prend possession au nom des souverains espagnols et la baptise Espagnola
.
La suite est une longue histoire : celle qui à travers le génocide des indiens
(dans le seul but de découvrir de l'or), les excès de la flibuste (1586 : St
Domingue est mise à sac par le corsaire sir Francis Drake), les guerres entre
Espagne et France pour la possession des lieux, la partition de l'île (1697 :
Hispaniola est partagée en Haïti et Santo Domingo), son indépendance (27 février
1844 proclamation de la République par Juan Pablo Duarte) et les interventions
américaines (déjà !!!) de plus en plus fréquentes (1916-1924 occupation
américaine), a donné naissance à ce qui est devenu aujourd'hui la République
Dominicaine.
1492 - Découverte par Christophe COLOMB.
1496 - Fondation de Santo Domingo de Guzmán, première ville des
Amériques.
1697 - L'île est partagée entre la France (Haïti) et l'Espagne aux termes
du traité de Ryswick.
1795 - La partie espagnole (St-Domingue) est cédée à la France par le
Traité de Bâle.
1809 - Reconquête de la partie espagnole par les créoles espagnols.
1821 - Indépendance éphémère.
1822-1844 - Domination haïtienne.
Le 27 février 1844 - Indépendance de l'île et proclamation de la
République.
1861 - Annexion à l' Espagne.
1865 - Restauration de la République.
1916-1924 - Occupation américaine.
1930-1961 - Dictature du Général Trujillo (assassiné le 30 mai 1961).
1965 - Intervention militaire des Etats-Unis.
1966 à nos jours - Régime présidentiel (élections tous les 4 ans).
1996 - Election à la Présidence de la République de Leonel FERNANDEZ
2000 - Election à la Présidence de la République de HIPPOLITO
TRADITIONS :
L'artisanat est bien développé, les bijoux
sont particulièrement présents car le pays possède deux pierres très
spécifiques, le larimar et l'ambre. La vannerie, jonc et palmier, avec le
tressage de chapeaux, corbeilles et paniers, perpétue des traditions artisanales
anciennes. La peinture naïve haïtienne est également très présente.
La musique nationale est le merengue,
plus qu'une musique il est une danse aux rythmes latino endiablés. Ce dérivé du
upa cubain a déboulé en République Dominicaine au milieu du XIXe siècle,
après un passage par Porto Rico et Haïti. Une autre variante du merengue, plus
lente, plus sensuelle et plus lascive est la bachata, une magnifique
ballade née du mariage de la trova cubaine et de la ranchera mexicaine. Des bals
populaires du moindre hameau de campagne aux discothèques les plus modernes et
sophistiquées de la capitale, des campagnes électorales aux animations
commerciales, des voitures, des plages, ces musiques sont omniprésentes dans la
pays.
LE TABAC ET LES CIGARE :
L'histoire du tabac semble très ancienne et on en fumait vraisemblablement
déjà il y a dix siècles. Mais c'est sous la forme du cigare que les marins de
Christophe Colomb en firent la découverte en 1492. Le tabac fut ensuite
introduit en Espagne, au Portugal puis en France et utilisé comme herbe
médicinale.
Les cigares de la République Dominicaine sont certainement avec ceux de Cuba,
les meilleurs au monde, et sont même en train de dépasser en qualité et en
productivité ceux de La Havane.
Si vous êtes un fumeur de cigares vous serez choyé en République Dominicaine car
non seulement on y vend de très bons cigares mais on les fabrique aussi et vous
pouvez assister à ce travail d'habileté et de précision. Les magasins
spécialisés dans la vente des cigares sont nombreux.
En effet, la culture du tabac est une activité économique importante en
République Dominicaine. Les principales récoltes se font dans la Vallée du Cibao
autour de Santiago et dans la Vallée du Yaque. C'est dans le Cibao que l'on
trouve le meilleur cigare, l'Obelisco de Juan Clemente. A la fin des années 60
que ce français (de son vrai nom Jean Clement), arrive à St-Domingue et
travaille pour la Aurora, une "tabacalera familiale. Il fabrique ses premiers
cigares, "ligero" et "seco", un mélange subtil et parfumé, qui s'affine en
vieillissant. A l'époque, l'embargo imposé à Cuba prive les Américains de
havanes, et Jean Clément impose facilement sa marque et réussi à traverser la
crise des années 80.
Autre destin, il y a plus de vingt ans maintenant que la famille Cuevas est installée dans le
pays ayant acquis une expertise d'environ deux siècles à Cuba. En effet, Juan
Cuevas a développé une entreprise de cigares à Vueltrabajo, province de Pinar
Del Rio sur île de Cuba. De père en fils les méthodes de cultures et de
fabrication des cigares ont été respectées et dans les champs on a planté des
graines de Piloto. Aujourd'hui, l'entreprise Don Roberto SA. distribue toujours
des cigares de qualité dans les fameuses boîtes à l'intérieur de cèdre qui
dégage une si bonne odeur.
Plusieurs autres entreprises oeuvrent dans ce domaine dans le pays dont Cibao
SA. qui possède une manufacture à Santo Domingo.
LE RHUM :
Dans ce pays tropical, le rhum est la boisson du peuple comme le vin peut
l'être en France et la bière au Canada. Dans le Nord, la famille Brugal distille
le rhum qui porte ce nom. On trouve aussi sur le marché les produits de la
famille Bermudez et si l'on recherche un goût plus raffiné on se tourne vers le
Barcelo. Ils sont d'excellente qualités et moitiés moins chers qu'en France.
L'ART ET L'ARTISANAT:
L'art circule dans les veines des dominicains comme une
partie essentielle de leur vie se manifestant par des aspects simples de la vie:
le vase de bougainvilliers qui décore la table, les maisons peintes avec
d'intenses couleurs tropicales, les chants et contes traditionels, enfin, dans
tout ce qu'ils réalisent avec amour et comme expression de la beauté intrinsèque
qui les forme comme dominicains. La peinture et la sculpture dominicaine
commencèrent à se développer avec l'émigration des artistes et intellectuels
espagnols qui, fuyant la guerre civile espagnole, se sont établis dans ce
pays. À travers leur influence est née un peu plus tard l'École des Beaux Arts
et depuis, l'art dominicain a donné naissance à de merveilleux peintres et
sculpteurs fameux aussi bien au pays que à l'étranger. Le dominicain possède un
héritage artisanal qui date depuis l'époque des taïnos, artisans de nature, et
qui prévaut avec la fabrication "à la manière taina" de plateaux, higueros,
hamacs, sacs et paniers": pièces importantes de l'artisanat actuel du pays. Les
"poupées de Limé" font aussi partie de l'artisanat actuel; elles sont faites en
terre cuite et sont connues pour ne pas avoir de traits sur le visage.
L'ambre,
la pierre de couleur marron jaunâtre formée de résine d'arbres et dont la
caractéristique principale est qu'elle contient fréquemment des fossiles
d'insectes et de petites plantes pétrifiées. On élabore avec de l'ambre, la
pierre précieuse nationale, de jolies bijoux, des boucles d'oreilles, des
colliers, et d'autres objets. Les musées d'ambre à Saint-Domingue et Puerto
Plata possèdent de belles collections; de même, diverses pièces peuvent être
obtenues dans presque tous les magasins d'artisanat du pays.
Le larimar est
également reconnue comme pierre précieuse. Sa couleur bleue ciel la rend propice
pour des belles pièces de bijoux ainsi que pour la décoration. Le Larimar se
trouve seulement ainsi que l'ambre bleu ne se trouvent uniquement qu'en
république Dominicaine, unique au le monde.
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